Issue d'une famille de musiciens, Pauline Buet reçoit un enseignement basé sur le plaisir du jeu, de l'écoute et de la découverte des répertoires. Ce sont ces mots d'ordre qui, tels un leitmotiv, dictent les choix de sa carrière et l'amènent à privilégier les formations chambristes et la Musique Ancienne sur instruments d'époque.
Avec l’Ensemble I Giardini elle relit depuis 2011 les grandes œuvres du répertoire et redécouvre particulièrement les compositeurs romantiques français, sur les scènes européennes Stokholm, Venise, Bologne, Berlin et en Chine. Leur dernier disque « Il était une fois… » paru chez alpha/Outhere reçoit FFFF télérama et le Choc Classica. L’ Ensemble tourne des spectacles en coproduction avec le Palazzetto Bru Zane « Au pays où se fait la guerre », « Il était une fois « et bientôt un troisième volet surprise ! et les invite à participer également aux enregistrements sur le coffret Dubois (2015) et David (2016). Aussi membre de l’Ensemble Virévolte, du Concert Idéal, Pauline Buet joue également auprès d' Emmanuelle Bertrand, Lise Bertaud, Sabine Deviehle, le Quatuor Danel, Le Quatuor Diotima…
Elle aborde le répertoire ancien avec les plus grands ensembles notamment sous la direction de William Christie, Jean-Claude Malgoire et le Poème harmonique.
Pauline Buet est diplômée du CNSM de Paris et s'est perfectionnée auprès de Günter Pichler (Quatuor A.Berg) à Madrid, Peter Hörr à Leipzig, le Quatuor Artemis à la Chapelle Reine Elisabeth de Bruxelles. En 2009 elle a obtenu le Premier Prix et le Prix du Public au Concours International de Musique de Chambre de Trondheim en Norvège.
Pauline Buet joue un archet français de l'école de D.PECCATTE prêté par le Fonds Instrumental Français.
"les pièces de Henze ou de Saariaho qu’elle interpréta étaient sans doute inconnues à la plupart. Pauline Buet a su les servir on ne peut mieux et le concert fini, on put entendre nombre de personnes s’étonner à haute voix des « sept papillons » de la musicienne finlandaise Kaija Saariaho. Il faut dire que cette musique-ci, pour virtuose qu’elle soit et d’une exigence terrible pour l’interprète, a été jouée avec tant de conviction qu’on l’oublia, ne retenant que son expressivité descriptive, grâce à la musicienne qui la donnait à entendre et à voir presque. Magie d’un récital qui rend concret ce qui est abstrait, la musique. Un moment de plaisir partagé qui nous assurait que la musique faisait partie de la vie, qu’elle était la vie, et que cette vie-là était souriante comme l’était sa prêtresse du jour." J.F Hémery, pour l’Orne hebdo, édition du mardi 13 janvier 2009.