1ère partie du concert pique-nique
Thomas de Pourquery /saxophones alto et soprano, voix, composition
Daniel Zimmermann /composition
Maxime Delpierre /guitare
Sylvain Daniel /basse
David Aknin /batterie
DPZ. Trois lettres qui claquent et qui swinguent pour sceller l’amitié de Thomas de Pourquery, saxophoniste déjanté et Daniel Zimmermann, as de la coulisse. Ils se sont connus il y a plus de dix ans au sein du département jazz du CNSM.
Très vite, ils décident de former un quintet qui remporte en 2002 le 1er prix de groupe du concours de la Défense. « Ce prix a directement contribué à la pérennité de DPZ » reconnaît le saxophoniste. En dehors de l’aventure du quintet, tous les deux ont eu l’intelligence d’aller aussi se cultiver et s’oxygéner ailleurs en jouant avec le Sacre du Tympan de Fred Pallem pour Daniel Zimmermann, le MegaOctet d’Andy Emler, le Gros Cube d’Alban Darche et Rigolus pour Thomas de Pourquery.
En 2005, avec l’arrivée de Maxime Delpierre, Sylvain Daniel et David Aknin, le projet évolue volontairement vers un univers plus rock, ourlé d’électronique, propulsé par un gros son dans lequel on retrouve l’esprit New York down town. « DPZ raconte une belle histoire de fidélité. Le groupe incarne aujourd’hui le plus sincèrement, dit Thomas, toutes nos influences, de la musique française et américaine du XXème siècle aux groupes rock phares des années 70 ».
« C’est un véritable groupe. Daniel et moi apportons la matière première, mais c’est à cinq que nous la malaxons et l’arrangeons pour n’en garder que l’essence. »
Il plane sur tout cet univers musical une atmosphère sombre et grave. Les climats y sont souvent étouffants. « À la recherche d’un lyrisme exacerbé » précise Daniel. La musique est construite sur le modèle de crescendos obsessionnels, de longues montées très progressives où explose finalement une fièvre toute lyrique.
« Je ressens ce projet, confesse Daniel, comme une sorte d’exutoire, une catharsis qui nous permet de nous vider de tous nos démons. » Pascal Anquetil.